Les Légendes du Cinéma
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Bette Davis

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Message par Admin Sam 18 Jan - 23:00

Bette Davis 10760012

Ruth Elizabeth Davis (née le 5 avril 1908 à Lowell, Massachusetts, États-Unis et décédée le 6 octobre 1989 à Neuilly-sur-Seine, France), plus connue sous le nom de Bette Davis, est une actrice américaine de cinéma, renommée pour sa forte personnalité et son talent artistique exprimé au cours d'une carrière longue de six décennies et composée de plus d'une centaine de films.

Biographie

Fondatrice du Hollywood Canteen et l'une des actrices de cinéma les plus appréciées de l'âge d'or du cinéma, Bette Davis est connue comme un symbole de ténacité féminine, à cause de rôles de femmes impitoyables, caractérielles et hystériques, mais aussi de sa turbulente vie privée, ponctuée d'orageux mariages et de conflits médiatiques avec certaines figures du cinéma.
Alternativement appelée « reine d'Hollywood », « reine des Studios Warner » et « Première Dame du grand écran américain », Bette Davis a longtemps détenu le record du plus grand nombre de nominations aux Oscars en tant que meilleure actrice (10 fois), avant d'être détrônée par Katharine Hepburn (12 fois) puis par Meryl Streep (13 fois).
Elle a obtenu deux Oscars : en 1935 pour L'Intruse de Alfred E. Green et en 1938 pour L'Insoumise de William Wyler mais n'a jamais réussi, malgré ses fréquentes nominations, à en décrocher un troisième, ni pour ce qui est considéré comme le rôle le plus abouti et le plus talentueux de sa carrière : Ève de Joseph L. Mankiewicz, ni pour sa dernière grande interprétation marquante, dans Qu'est-il arrivé à Baby Jane ? de Robert Aldrich. De nombreux ouvrages lui ont été consacrés, dont un seul en français (Isabelle Champion, Lherminier, 1986).

Du théâtre au cinéma

Ruth Elizabeth Davis grandit dans la banlieue de Boston, élevée avec sa sœur Barbara par leur mère, Ruth, photographe, qui se séparera de son mari en 1915. On dit que les deux prénoms de Ruth Elizabeth Davis ont été remplacés par celui de Bette, en référence au roman « la Cousine Bette » de Balzac1. Après le départ de leur père, la vie des Davis oscille entre le Massachusetts, le New Jersey et New York.
Bette fait ses débuts sur les planches dans le personnage d’une fée, pour Le Songe d'une nuit d'été, pendant ses études à la Cushing Academy d’Ashburnham (Massachusetts). Elle prend ensuite des cours de danse avec Martha Graham et suit pendant trois ans les cours de la John Murray Anderson’s Acting Dramatic School à New York.
En 1928, elle fait partie d’une troupe théâtrale dirigée par George Cukor et, sous sa mise en scène, elle monte sur scène dans la pièce « Broadway » à Rochester. Suivront d’autres pièces avec Cukor avant de se produire en 1929 à New York, avec un grand succès, dans « The Earth Between » puis, elle débute enfin officiellement à Broadway dans « Broken Dishes ».
Remarquée au théâtre par un dénicheur de talents d’Universal Pictures, studio de cinéma hollywoodien, elle y tourne son premier film, The Bad Sister (1931). Carl Laemmle, directeur de la firme Universal, s’écria en voyant ce film interprété par Bette Davis : « Comment peut-on tourner un film dans lequel un homme en voit de toutes les couleurs et le terminer en cadrant sur un tel visage ? ». Bette ne tournera plus que deux films à Universal qui ne renouvelle pas son contrat.
Après quelques rôles insignifiants dans d’autres studios (RKO, Columbia…), elle décide de rentrer à New York pour revenir au Théâtre. C’est alors qu’elle reçoit un coup de téléphone de George Arliss, grand acteur populaire de la Warner à l’époque. Il lui propose un premier rôle, auprès de lui, dans le film L'Homme qui jouait à être Dieu (1932), elle accepte. Arliss écrira dans son autobiographie « Je ne m’attendais qu’à une modeste prestation, mais ce petit rôle se transforma en une création vivante, profonde… comme une lueur illuminant un texte banal et lui communiquant émotion et passion. C’était un talent qui ne pouvait rester longtemps dans l’ombre ». Elle épouse en 1932, Harmon O. Nelson, rencontré lors de ses études, et dont elle divorcera six ans plus tard.

La reine de la Warner


L'Emprise (1934).
À la suite de ce film, les frères Warner, de la Warner Bros. Pictures, lui font signer un contrat de sept ans. Une période qui durera 16 ans et où l’actrice devra lutter quotidiennement pour obtenir de bons rôles dans une firme spécialisée dans les films de gangsters et qui privilégie essentiellement les personnages masculins.
Pourtant, Bette Davis n’arrête plus de tourner, on la voit dans vingt-cinq films en quatre ans, notamment avec Spencer Tracy dans Vingt mille ans sous les verrous (1933) et avec James Cagney dans Jimmy the Gent (1935), deux films de Michael Curtiz. En 1934, Bette Davis harcèle, pendant des mois, Jack Warner, un des patrons de la Warner, pour obtenir le rôle de Mildred Rogers dans L'Emprise. Il finit par céder et la « prête » à la RKO. Elle racontera : « Mes employeurs considéraient que le fait de me confier le rôle d'une héroïne aussi détestable équivaudrait à un suicide artistique… Ils m'identifaient, je suppose, au personnage, et retenaient que nous étions bien digne l'une de l'autre ». Bette obtint un grand succès critique mais le film fut un échec commercial.


L'Intruse (1935).
Elle fait ensuite une autre composition remarquée de garce dans Ville frontière (1935), avant d’être consacrée dans L'Intruse (1936) pour lequel elle décroche son premier Oscar de la meilleure actrice. Les frères Warner lui refusent pourtant deux rôles auxquels elle tenait : la reine Élisabeth Ire aux côtés de Katharine Hepburn dans Mary Stuart et Alice dans Alice au pays des merveilles. Mais ils lui confient un bon personnage dans La Forêt pétrifiée pour ensuite la reléguer dans deux films médiocres.
Commenceront alors les conflits avec ses producteurs. Insatisfaite de ses scénarios et après avoir refusé de tourner un film, Bette claque la porte de la Warner et quitte Hollywood pour Londres où on lui propose deux films. Un procès s’engage alors entre elle et la Warner. Elle le perd mais Jack Warner, magnanime, lui pardonne et paie les frais du procès. Olivia de Havilland aura plus de succès, elle aussi intentera un procès en 1943 contre la Warner et, le gagnera en 1945. Mais Bette Davis n’est pas complètement perdante car, malgré cette action en justice, la Warner lui confiera des scénarios de meilleure qualité.
Son retour à Hollywood se fera dans l’excellent film Femmes marquées (1937) aux côtés d’Humphrey Bogart qui lui permet de prouver à nouveau ses qualités dramatiques. Elle entame ainsi un nouveau départ à la Warner qui lui propose une série de films dont les scénarios sont écrits tout spécialement pour elle. Suivront Le Dernier combat avec Edward G. Robinson et Humphrey Bogart, Une certaine femme avec Henry Fonda, L'Aventure de minuit avec Leslie Howard et Olivia de Havilland.


Fay Bainter et Bette Davis dans L'Insoumise (1938).
Après lui avoir soumis le rôle de Scarlett O'Hara d’Autant en emporte le vent, elle le refuse, ne voulant pas se retrouver aux côtés d’Errol Flynn (condition de la Warner pour « prêter » Bette Davis à David O. Selznick) qu’elle juge trop médiocre pour le rôle de Rhett Butler.
Jack Warner lui propose alors L'Insoumise (1938), film qui ressemble étrangement à Autant en emporte le vent. Avec un personnage taillé sur mesure, la star va faire une composition des plus remarquables dans ce somptueux mélodrame dirigé de façon magistrale par le perfectionniste William Wyler. Le film connaît un énorme succès. Elle reçoit un deuxième Oscar et là commence la grande carrière de Bette Davis. Une longue série de nominations aux Oscars va également se succéder.
La suite est des plus glorieuses, vient l’ère des grands mélodrames où l’actrice va donner le meilleur d’elle-même.


Victoire sur la nuit (1939)
Le ton est donné avec le bouleversant drame Victoire sur la nuit (1939), elle est nommée pour la troisième fois aux Oscars. Viennent ensuite deux films historiques en 1939, Juarez et La vie privée d'Elizabeth d'Angleterre, et d’autres mélos comme La Vieille Fille (1939), L'Étrangère (1940), Le Grand Mensonge (1941) qui lui donnent la place enviée de l’une des dix vedettes d’Hollywood en tête du box-office…
Le sommet de cette période est sa collaboration avec William Wyler qui sera des plus réussies. Après L'Insoumise, elle s’illustre dans les rôles de garces : dans La Lettre (1940), elle incarne une meurtrière et dans La Vipère (1941) elle interprète une femme monstrueuse, cupide et manipulatrice (elle aura une nomination aux Oscars pour chacun de ces deux films), ce qui la consacre actrice populaire et reine de la Warner. Malheureusement des conflits éclatent entre le réalisateur et l’actrice et William Wyler, malgré ces chefs-d’œuvre tournés ensemble, ne tournera plus avec Bette Davis.
Un film parachèvera cette période, modèle du genre, Une femme cherche son destin (1942) qui lui vaudra sa sixième nomination.
Elle aura encore une septième nomination pour Femme aimée est toujours jolie (1944). En 1942, elle fonde et dirige Hollywood Canteen, un organisme d’aide aux combattants de la seconde guerre mondiale et paraîtra dans le film du même nom.
Elle crée également sa propre maison de production la « B.D. Incorpored » en 1946. La Voleuse (A Stolen Life) avec Glenn Ford est le seul film produit par la firme de Bette Davis.
Après quelques films mineurs, Bette Davis tourne son dernier film à la Warner La Garce (1949) de King Vidor. Le tournage se passe mal avec le réalisateur, au point qu’elle demande un compromis à Jack Warner : elle finira le film à condition qu’il la libère de son contrat avec la Warner Bros. Lassé de ses exigences, le patron de la Warner finit par accepter.

Un renouveau


Ève (1950).
Libérée de toute contrainte, la star se remet au travail et pendant le tournage de L’Ambitieuse en 1949 (film qui sortira bien après), on lui propose un rôle magnifique : celui de Margo Channing dans Ève (1950) de Joseph L. Mankiewicz. Muni d'un scénario cynique et subtil reconstituant l'univers des théâtres et la concurrence effrénée entre les artistes, le film est un chef-d'œuvre porté par des dialogues caustiques et savoureux, la justesse de ses notations psychologiques, la remarquable interprétation de tous ses acteurs (d'ailleurs 5 sur 14 des nominations aux Oscars pour le film iront à ses interprètes) puis l'élégante mise en scène d'un cinéaste en état de grâce, véritable cheville ouvrière du projet. Ève est sans doute le plus parfait des films de Bette Davis qui y donne une prestation inoubliable unanimement saluée par la critique et couronnée par une pluie de récompenses dont le Prix d'interprétation féminine à Cannes. Après son immense succès en salles, Ève reçoit quatorze nominations aux Oscars en 1950. Il remporte 6 statuettes dont celles du meilleur film, du meilleur réalisateur et du meilleur scénario. Pour sa huitième nomination, Bette Davis se retrouve en compétition avec sa partenaire à l'écran : Anne Baxter. Mais toutes deux seront battues par Judy Holliday pour son interprétation dans Born yesterday.
Malgré un tel sommet, la carrière de Bette s’effrite au fil des ans et hormis La Star pour qui elle aura sa neuvième nomination, il lui faudra attendre les années soixante pour connaître un renouveau.
Entre-temps elle a épousé Arthur Farnsworth en 1940 (il meurt en 1943) et William Grant Sherry en 1945 (naissance de son premier enfant Barbara en 1947, et divorce en 1949), elle se remarie en 1950, une quatrième et dernière fois, avec son partenaire d’Eve, Gary Merrill, avec qui elle adoptera deux enfants Margot (1952) et Michael (1953). Elle divorcera en 1960.
En 1961, deux films viendront redorer son blason. Frank Capra, tout d’abord, lui offre Milliardaire pour un jour où elle est drôle, émouvante, grandiose en vieille clocharde au temps de la prohibition et surtout Qu'est-il arrivé à Baby Jane ? de Robert Aldrich où elle compose, aux côtés d’un autre monstre sacré de la grande époque Joan Crawford, un personnage grand-guignolesque qui lui vaudra un immense succès dans le monde entier. Elle est nommée une dixième et dernière fois aux Oscars.



« Mère de trois enfants âgés de 10, 11 et 15 ans, divorcée, de nationalité américaine, 30 ans d’expérience dans le domaine cinématographique, encore alerte et plus aimable que ne le prétend la rumeur publique, cherche emploi stable à Hollywood. Connaît Broadway. Bette Davis. Références à l’appui. » C’est cette annonce que l’actrice fait paraître, par manque de travail, dans un hebdomadaire en septembre 1962. À la suite de ce message, Jack Warner la contacte pour tourner La mort frappe trois fois (1964) avec son ami Paul Henreid, qui fut un de ses partenaires à l’écran, comme réalisateur. Elle fera un deuxième film avec Aldrich Chut... chut, chère Charlotte (1964) dans la même veine du précédent mais sans Joan Crawford qui déclare forfait et sera remplacée sur les conseils de Bette Davis, par son amie et complice de toujours, Olivia de Havilland. Elle sera encore admirable dans L'Argent de la vieille (1972) de Luigi Comencini et dans Les Baleines du mois d'août (1987) aux côtés d’une gloire du muet, Lillian Gish.
La fin de sa carrière sera moins brillante. Elle tourne dans beaucoup de films mineurs mais fait de nombreuses incursions au théâtre et à la télévision. Bette Davis décède le 6 octobre 1989 à l'hôpital américain de Neuilly-sur-Seine, à l'âge de 81 ans ; elle repose au cimetière du Forest Lawn Memorial Park des collines d'Hollywood à Los Angeles en Californie.

Citations

Selon Gena Rowlands qui est passionnée par Bette Davis : « Elle était dure, elle adorait les conflits, ils lui donnaient son énergie. »
Bette Davis à propos de William Wyler : « Mon histoire favorite sur la direction d’acteurs concerne Monsieur Wyler. Il ne disait jamais rien. Ça me rendait folle. L’acteur a besoin de savoir s’il plaît à son metteur en scène. Au bout d’une semaine de tournage, je suis allée le voir et je lui ai dit : « Monsieur Wyler, j’aimerais vraiment savoir si je joue comme vous le désirez. » « Ah je vois ! » a-t-il répondu. Et le lendemain, après chaque prise, il applaudissait frénétiquement en criant : « c’est merveilleux, c’est merveilleux ! » Je lui ai demandé ensuite de revenir à sa « première manière », car celle-là ne me convenait pas du tout ! (rires) Il ne donnait aucune indication de jeu. »

Hommages

Elle fut nommée par l'American Film Institute seconde meilleure actrice de légende du cinéma.
Une chanson de Kim Carnes, Bette Davis Eyes, lui fait référence.

Anecdotes

Son rôle préférée fut celui de Judith Traherne, dans Victoire sur la nuit.
Elle fut la rivale de Miriam Hopkins qui lui en voulut pour avoir repris le rôle de Julie Marsden au cinéma alors qu'elle l'interprétait au théâtre. Elles ont néanmoins jouées toutes deux dans deux films.
Elle pensait obtenir un Oscar pour le rôle de Baby Jane mais fut battue par Anne Bancroft. Elle insinua d'ailleurs que ce fut de la faute de Joan Crawford si elle n'avait pas gagné la statuette car cette-dernière, jalouse, aurait suppliée les organisateurs de l'Academy of Motion Picture Arts and Sciences de ne pas lui attribuer le prix.
Elle essaya de gagner un troisième oscar mais n'y parvint pas.

Filmographie

Actrice
Cinéma

1931 : The Bad Sister de Hobart Henley
1931 : Seed de John M. Stahl
1931 : Le Pont de Waterloo (Waterloo Bridge) de James Whale
1931 : Way Back Home de William A. Seiter
1932 : The Menace de Roy William Neill
1932 : Prisons d'enfants (Hell's House) d'Howard Higgin
1932 : L'Homme qui jouait à être Dieu (The Man who played God) de John G. Adolfi avec George Arliss
1932 : Mon grand (So big) de William A. Wellman avec Barbara Stanwyck
1932 : The Rich Are Always with Us d'Alfred E. Green
1932 : The Dark Horse d'Alfred E. Green
1932 : Ombres vers le sud (Cabin in the cotton) de Michael Curtiz
1932 : Une allumette pour trois (Three on a Match) de Mervyn LeRoy
1933 : Vingt mille ans sous les verrous (20 000 Years in Sing Sing) de Michael Curtiz avec Spencer Tracy
1933 : Just Around the Corner - court métrage
1933 : Le Parachutiste (Parachute Jumper) d'Alfred E. Green
1933 : Le Roi de la chaussure (The Working Man) de John G. Adolfi
1933 : Ex-Lady de Robert Florey
1933 : Bureau des personnes disparues (Bureau of Missing Persons) de Roy Del Ruth
1934 : The Big Shakedown de John Francis Dillon
1934 : Les Pirates de la mode (Fashions of 1934) de William Dieterle avec William Powell
1934 : Jimmy the Gent de Michael Curtiz avec James Cagney
1934 : Fog Over Frisco de William Dieterle
1934 : L'Emprise (Of Human Bondage) de John Cromwell avec Leslie Howard
1934 : Femme d'intérieur (Housewife) d'Alfred E. Green
1935 : Ville frontière (Bordertown) d'Archie Mayo avec Paul Muni
1935 : Une femme dans la rue (The Girl from 10th avenue) d'Alfred E. Green
1935 : Sixième édition (Front page woman) de Michael Curtiz
1935 : Agent spécial (Special agent) de William Keighley
1935 : L'Intruse (Dangerous) d' Alfred E. Green (son premier Oscar) avec Franchot Tone
1936 : La Forêt pétrifiée (The Petrified Forest) d' Archie Mayo avec Leslie Howard et Humphrey Bogart
1936 : La Flèche d'or (The Golden arrow) d' Alfred E. Green
1936 : Satan Met a Lady de William Dieterle
1937 : Femmes marquées (Marked Woman) de Lloyd Bacon avec Humphrey Bogart
1937 : Le Dernier combat (Kid Galahad) de Michael Curtiz avec Edward G. Robinson et Humphrey Bogart
1937 : Une certaine femme (That certain woman) d'Edmund Goulding avec Henry Fonda
1937 : L'Aventure de minuit (It's love I am after) d'Archie Mayo avec Leslie Howard et Olivia de Havilland
1938 : L'Insoumise (Jezebel) de William Wyler (son deuxième Oscar) avec Henry Fonda
1938 : Nuits de bal (The Sisters) d'Anatole Litvak avec Errol Flynn
1939 : Victoire sur la nuit (Dark Victory) d' Edmund Goulding
1939 : Juarez de William Dieterle avec Paul Muni
1939 : La Vieille Fille (The Old maid) d'Edmund Goulding avec Miriam Hopkins
1939 : La Vie privée d'Élisabeth d'Angleterre (The Private Lives of Elizabeth and Essex) de Michael Curtiz avec Errol Flynn
1940 : If I Forget You - court métrage
1940 : L'Étrangère (All this and heaven too) d'Anatole Litvak avec Charles Boyer
1940 : La Lettre (The Letter) de William Wyler
1941 : Le Grand Mensonge (The Great lie) d'Edmund Goulding
1941 : Shining Victory d'Irving Rapper
1941 : Fiancée contre remboursement (The Bride Came C.O.D.) de William Keighley avec James Cagney
1941 : La Vipère (The Little Foxes) de William Wyler
1942 : L'Homme qui vint dîner (The man who came to dinner) de William Keighley
1942 : In this our life de John Huston avec Olivia de Havilland
1942 : Une femme cherche son destin (Now Voyager) d'Irving Rapper avec Paul Henreid et Claude Rains
1943 : Veille sur le Rhin (Watch on the Rhine) de Herman Shumlin
1943 : Remerciez votre bonne étoile (Thank your lucky stars) de David Butler
1943 : L'Impossible Amour (Old Acquaintance) de Vincent Sherman avec Miriam Hopkins
1944 : Femme aimée est toujours jolie (Mr. Skeffington) de Vincent Sherman avec Claude Rains
1944 : Hollywood Canteen (Hollywood Canteen) de Delmer Daves
1945 : Le blé est vert (The Corn is green) d'Irving Rapper
1946 : La Voleuse (A Stolen Life) de Curtis Bernhardt avec Glenn Ford
1946 : Jalousie (Déception) d'Irving Rapper avec Paul Henreid et Claude Rains
1948 : Rencontre d'hiver (Winter meeting) de Bretaigne Windust
1948 : La Mariée du dimanche (June bride) de Bretaigne Windust
1949 : La Garce (Beyond the Forest) de King Vidor (son dernier film aux Studios Warner) avec Joseph Cotten
1950 : Ève (All about Eve) de Joseph L. Mankiewicz avec Anne Baxter
1951 : L'Ambitieuse (Payment on demand) de Curtis Bernhardt
1951 : Jezebel (Another Man's Poison) d'Irving Rapper
1952 : Appel d'un inconnu (Phone call from a stranger) de Jean Negulesco avec Shelley Winters
1952 : La Star (The Star) de Stuart Heisler
1955 : Le Seigneur de l'aventure (The Virgin Queen) de Henry Koster avec Joan Collins
1956 : Le Repas de noces (The Catered affair) de Richard Brooks
1956 : Au cœur de la tempête (Storm center) de Daniel Taradash
1959 : John Paul Jones, maître des mers (John Paul Jones) de John Farrow avec Robert Stack
1959 : Le Bouc émissaire (The Scapegoat) de Robert Hamer avec Alec Guinness
1961 : Milliardaire pour un jour (Pocketful of Miracles) de Frank Capra avec Glenn Ford
1962 : Qu'est-il arrivé à Baby Jane ? (What Ever Happened to Baby Jane?) de Robert Aldrich avec Joan Crawford
1963 : L'Ennui et sa diversion, l'érotisme (La noia) de Damiano Damiani avec Horst Buchholz
1964 : La mort frappe trois fois (Dead Ringer) de Paul Henreid
1964 : Rivalités (When love has gone) d' Edward Dmytryk avec Susan Hayward
1964 : Chut... chut, chère Charlotte (Hush... Hush, Sweet Charlotte) de Robert Aldrich avec Olivia de Havilland
1965 : Confession à un cadavre (The Nanny) de Seth Holt
1968 : The Anniversary de Roy W. Baker
1970 : Chambres communicantes (Connecting rooms) de Franklin Gollings
1971 : Bunny O'Hare de Gerd Oswald
1972 : Madame Sin de David Greene
1972 : L'Argent de la vieille (Lo Scopone Scientifico) de Luigi Comencini avec Alberto Sordi et Silvana Mangano
1976 : Trauma (Burnt Offerings) de Dan Curtis
1978 : Les Visiteurs d'un autre monde (Return from Witch Mountain) de John Hough
1978 : Mort sur le Nil (Death on the Nile) de John Guillermin avec Peter Ustinov
1978 : The Children of Sanchez d'Hall Bartlett (non créditée)
1980 : Les Yeux de la forêt (Watcher in the woods) de John Hough
1982 : Un piano pour Madame Cimino (A Piano for Mrs. Cimino) de George Schaefer (TV)
1984 : La Foire des ténèbres de Jack Clayton
1987 : Les Baleines du mois d'août (The Whales of August) de Lindsay Anderson avec Lillian Gish
1989 : Ma belle-mère est une sorcière (Wicked Stepmother) de Larry Cohen
Télévision[modifier | modifier le code]
1957 : The 20th Century-Fox Hour (série TV)
1957 : Schlitz Playhouse of Stars (série TV)
1957 : The Ford Television Theatre (série TV)
1957 : Telephone Time d'Arthur Hiller (série TV)
1957 : General Electric Theater (série TV) 2 épisodes (1957-1958)
1958 : Studio 57 (série TV)
1958 : Suspicion (série TV)
1959 : Alfred Hitchcock présente (The Alfred Hitchcock Hour) (série TV)
1959 : The DuPont Show with June Allyson (série TV)
1959 : La Grande Caravane (Wagon Train) (série TV) 3 épisodes (1959-1961)
1962 : Le Virginien (The Virginian) (série TV)
1963 : Perry Mason (série TV)
1966 : Gunsmoke (série TV)
1968 : Opération vol (It takes a thief) (série TV)
1972 : Un juge pas comme les autres (The Judge and Jake Wyler) de David Lowell Rich (téléfilm)
1973 : Scream, Pretty Peggy de Gordon Hessler (téléfilm)
1974 : Hello Mother, Goodbye! (téléfilm)
1976 : The Disappearance of Aimee de Anthony Harvey (téléfilm)
1977 : Laugh-In (série TV)
1978 : The Dark Secret of Harvest Home de Leo Penn (feuilleton TV)
1979 : Strangers: The Story of a Mother and Daughter de Milton Katselas (téléfilm)
1980 : White Mama de Jackie Cooper (téléfilm)
1980 : Skyward de Ron Howard (téléfilm)
1982 : Family Reunion de Fielder Cook (téléfilm)
1982 : Un piano pour Madame Cimino (A Piano for Mrs. Cimino) de George Schaefer (téléfilm)
1982 : Little Gloria... Happy at Last de Waris Hussein (téléfilm)
1983 : Hôtel (Hotel) de Jerry London (téléfilm)
1983 : Hôtel (Hotel) (série TV)
1983 : Right of Way de George Schaefer (téléfilm)
1985 : Jeux de glaces (Murder with Mirrors) de Dick Lowry (téléfilm)
1986 : Les Derniers beaux jours (As summers die) de Jean-Claude Tramont (téléfilm)
En tant que productrice[modifier | modifier le code]
« B.D. Incorporated »
1946 : La Voleuse (A Stolen Life) de Curtis Bernhardt

Distinctions

1935 : Nomination Meilleure actrice pour L'Emprise
1936 : Lauréate de l'Oscar de la meilleure actrice pour L'Intruse
1939 : Lauréate de l'Oscar de la meilleure actrice pour L'Insoumise
1939 : Lauréate de la Volpi Cup de la meilleure actrice au Venice Film Festival pour Le dernier round
1939 : Lauréate de la Volpi Cup de la meilleure actrice au Venice Film Festival pour Femmes marquées
1939 : Nomination du Prix de la meilleure actrice lors du New York Film Critics Circle Awards pour Victoire sur la nuit
1940 : Nomination Meilleure actrice pour Victoire sur la nuit
1941 : Nomination Meilleure actrice pour La Lettre
1941 : Lauréate du Golden Apple de la meilleure actrice lors du Film Society of Lincoln Center
1942 : Nomination Meilleure actrice pour La Vipère
1943 : Nomination Meilleure actrice pour Une femme cherche son destin
1945 : Nomination Meilleure actrice pour Femme aimée est toujours jolie
1950 : Lauréate du Prix de la meilleure actrice lors du New York Film Critics Circle Awards pour Ève
1951 : Lauréate du Prix d'interprétation féminine pour Ève
1951 : Nomination au prix de la meilleure actrice lors des Golden Globe pour Ève
1951 : Nomination Meilleure actrice pour Ève
1952 : Lauréate du Prix Silver Ribbon de la meilleure actrice étrangère lors de l'Italian National Syndicate of Film Journalists pour Ève
1953 : Nomination Meilleure actrice pour The Star
1962 : Nomination au Prix de la Meilleure actrice au Golden Globe pour Milliardaire d'un jour
1962 : Lauréate du Prix de la Star Féminine la plus populaire lors des Photoplay Awards
1963 : Nomination Meilleure actrice pour Qu'est-il arrivé à Baby Jane ?
1963 : Nomination au Prix de la Meilleure actrice au Golden Globe pour Qu'est-il arrivé à Baby Jane ?
1963 : Lauréate du Golden Apple de la meilleure actrice lors du Film Society of Lincoln Center
1963 : Nomination au Prix de la meilleure actrice étrangère lors du BAFTA pour Qu'est-il arrivé à Baby Jane ?
1963 : Lauréate du Prix Cecil B. DeMille Award lors des Golden Globe
1964 : Nomination au Prix de la meilleure actrice au Laurel Awards pour Qu'est-il arrivé à Baby Jane ?
1965 : Nomination au Prix Golden Laurel de la meilleure actrice au Laurel Awards
1965 : Lauréate du Prix de la meilleure actrice au Laurel Awards pour Chut, chut, chère Charlotte
1977 : Lauréate du Golden Scroll de la meilleur actrice dans un second rôle lors des Academy of Science Fiction, Fantasy & Horror Films pour Trauma
1977 : Lauréate du Prix pour l'ensemble de sa carrière lors des American Film Institute
1979 : Lauréate du Prix de la meilleure actrice dans une série limitée au Primetime Emmy Awards pour Strangers: The Story of a Mother and Daughter (1979) (TV)
1980 : Nomination au Prix de la meilleure actrice dans une série limitée au Primetime Emmy Awards pour White Mama (1980) (TV)
1983 : Nomination au Prix de la meilleure actrice dans une série limitée au Primetime Emmy Awards pour Little Gloria... Happy at Last (1982) (TV)
1983 : Lauréate du prix Golden Nymph lors des Festival Monte-Carlo TV pour Un piano pour Mrs. Cimino (1982) (TV)
1984 : Nomination Prix de la meilleure actrice dans un drame au CableACE Awards pour Right of Way (1983) (TV)
1983 : Lauréate du Prix César d'honneur lors des César
1986 : Lauréate du Crystal Award lors des Women in Film Crystal Awards
1987 : Nomination au Prix de la meilleure actrice dans un film où une mini-série lors des CableACE Awards pour Les derniers beaux jours (1986) (TV)
1989 : Lauréate du Gala Tribute lors des Film Society of Lincoln Center
1989 : Lauréate du Prix Donostia pour l'ensemble de sa carrière au San Sebastián International Film Festival

Doublage français

Lita Recio dans :
La Vie privée d'Élisabeth d'Angleterre
La Vipère
Appel d'un inconnu
Rivalités
Mort sur le Nil
Mamie Blanche (téléfilm)
Jeux de glaces (téléfilm)
Marie Francey dans :
Ève
Le Seigneur de l'aventure
Le Bouc émissaire
Milliardaire pour un jour
Qu'est-il arrivé à Baby Jane ?
La mort frappe trois fois
Les Visiteurs d'un autre monde
Les Yeux de la forêt
Jacqueline Porel dans Un été 42
Nathalie Nerval dans L'Argent de la vieille
Paule Emanuele dans Madame Sin
Denise Bosc dans La Lettre

(Sources Wikipédia)


Dernière édition par Admin le Mer 29 Jan - 21:34, édité 1 fois

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Message par Admin Sam 18 Jan - 23:01

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Message par Admin Sam 18 Jan - 23:02

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Message par Admin Sam 18 Jan - 23:03

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Message par Admin Sam 18 Jan - 23:04

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